Syndrome de l’intestin irritable et régime FODMAP

S’il vous arrive régulièrement d’être ballonné, d’avoir des spasmes et gazs intestinaux, d’être constipée ou encore d’avoir des colites, cela peut peut-être venir de certains aliments contenant des FODMAP.

Les Fodmap sont des GLUCIDES (oligosacchardies, disaccharides, monosaccharides et polyols) qui sont FERMENTISCIBLES par la flore intestinale et peuvent donc vous causer quelques désagréments.

Quels sont les aliments concernés ?

CEREALES : ce sont surtout le blé et ses dérivés (pain, pâtes, semoule, boulgour …), l’orge, le seigle les plus riches en Fodmap. A l’inverse, le riz , le sarrasin, le quinoa, l’épeautre et l’avoine en contiennent peu.

LEGUMINEUSES : pois chiches, haricots rouges, flageolet, petits pois, lentilles … sont susceptibles de vous embêter. Un conseil, faites tremper vos légumineuses pendant plusieurs heures avant de les cuire. Elles seront plus digestes.

OLEAGINEUX : les pistaches et les noix de cajou sont les plus riches en fodmap.

PRODUITS LAITIERS : le lait, les yaourts, les crèmes glacées, le fromage blanc et les fromages frais comme la ricotta ou la brousse par exemple contiennent du lactose (fodmap). Inversement, les fromages affinés ne contiennent plus de lactose.

FRUITS : Plus le fruit est riche en fructose, plus il sera susceptible de vous causer des ballonnements On retrouve dans cette catégorie des fruits frais comme la pomme, la poire, la cerise, la figue, la pêche, l’abricot, la mangue, la pastèque, les prunes … mais également les fruits séchés ainsi que les jus de fruits, le miel , le sirop d’agave.

LEGUMES :  les artichauts, les asperges, la betterave, les poireaux, la chicorée, le chou-fleur, l’oignon et l’ail sont fermentescibles. 

AUTRES : les produits sans sucres contenant des édulcorants sous la forme sorbitol, de xylitol et de mannitol (chewing gum, biscuits sans sucres…)

Une alimentation pauvre en Fodmap permet de réduire de 75% les symptômes de l’intestin irritable mais attention cela demande une certaine rigueur et organisation afin de pouvoir déterminer quels aliments sont susceptibles de vous embêter.   

Une fois les aliments identifiés, plutôt que de les supprimer définitivement, essayez de déterminer votre seuil de tolérance. C’est-à-dire la quantité que votre corps supporte avant de ressentir des désagréments.

N’hésitez pas à vous faire accompagner au départ en demandant l’aide d’un professionnel si besoin.

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